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NOTHING
24 août 2006

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xxx


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Commentaires
T
...OK...... je vais jeter un oeil sur des images possibles et impossibles.... et te mail les fichiers.........
M
Salut Thierry<br /> <br /> Si ça t'inspire...<br /> Si t'as des choses inédites... comme tu le sens...<br /> en tout cas change pas de main.<br /> au fait que la joie demeure est en ligne? <br /> A+<br /> <br /> FEMME D'EAU<br /> 1<br /> Donne-moi ton rire tes soupirs, la dentelle de tes yeux ma tendre pour dormir à l'hôtel de tes cuisses. Ces jeux indignes nous soulagent de nos vies. De tout nous mourrons. De plein fouet nous percutons l'amour antidote de la mort. Déchiré au comble de l'infortune, je n'ai jamais cherché que lui, au risque de ne jamais le trouver.<br /> <br /> 2<br /> Notre royaume s'agrandit de patience. Sans la parole l'homme ne serait rien. Le verbe prend chair. Croire, ne sert à rien. Se tromper passage fatal, sans laissé passer, de détresse enveloppe l'amour.<br /> Ton teint halé vient se frotter se louer de tendresse et de perfection. Ton sein en demi-cercle halète de tourbillons. Dis-moi ton univers! Ta peau renouvelle le sang qui nous unit<br /> mon écarlate déraison<br /> <br /> 3<br /> Perdre n'a jamais été une fantaisie à nous les ténébreuses solitudes la malversation rigide de l'âme nauséeuse. L'amour livre son alchimie, instinct de survie.<br /> Ma sève armée, tu détournes les torrents. Enfant mort en moi, tu emplis mon ventre d'un quiproquo infernal. Ta charnelle dentelle attise d'éclair le flegme de chaque jour. Je défie dans ta tenue de loup blanc mon ruisseau frileux, à ton ombre éteinte. Ma vierge voilée.<br /> <br /> 4<br /> Ma douce lumière petite fleur de pavot, soeur jumelle, admirable voleuse je te donne mon peu mon manque mon pardon<br /> me colle à ton naufrage. Racle et jette aux pigeons les miettes restées au fond des tiroirs. De toi je garde les soleils noirs, l'indifférence ivre de fièvre, les yeux ravagés de ces bras refermés sur un film au ralenti.<br /> Je revois un jour sans forme. Aux réalités sournoises préfère la folie. Tu tranches mes liens au rasoir et joues avec mes cordes d'esclave. Je me dérobe vers ces phantasmes éculés,<br /> la perversité des bas-fonds, le règne des anges de la nuit.<br /> <br /> 5<br /> Ma légende et ses genres meurtris, malsaines livraisons à l'heure laiteuse en recherche de tièdes faveurs. Tremblant du café déjà ou du manque en points de suspension. Cette respiration imparfaite ces doigts d'une ivresse impalpable qui gangrène les instants.<br /> Mon offrande aux éclats mauves. La mort vaincue, enlacée dans tes chairs aux reflets de résille noire. Infidèle de sueur et d'échine martelée en coins de rues obscures. Exécute-moi! Me voici dans ma contradictoire déraison. Ces macabres instants me font fuir vers de nouveaux parchemins. Fétichiste, j'idolâtre ton corps ce temple déifié pour réduire la trahison.<br /> <br /> 6<br /> Mon roseau à la fibre cassante, mon oiseau apatride. Romance outragée du jour qui veille sans repos sur ton ombre. Comment vivre ton âme insoutenable? Mon miroir désossé, arsenal sur la route du futur. J'ai si peur dans ce monde, ce manque je l'apprivoise par intermittence. Fortunes en châteaux de sable érigées dont je n'ose franchir la porte.<br /> <br /> 7<br /> Ma fièvre douloureuse, mon corps en apnée, mes instants de chardons bleus dans le poing fortement serré. Un coléoptère s'écrase sur les vitres des maisons closes. Fanal, canal et brume, rivière sans fond. Je joue à chat perché sur le parapet du pont. <br /> Tu m'inondes ma tourterelle, voyageuse de l'intérieur. Maîtresse je viens sécher à tes cours. Ma pucelle dévoyée, ma tourbe sulfureuse approche-toi que je t'anéantisse, te détruise, te pétrisse, te déchire.<br /> Quand s'agite ta langue, tu voles mon sommeil. Tu me vois titubant décharné. Je m'affuble de tous ces sorts et livre ma salive au fossé. Femme d'eau et de mots, ce souffle posé la voix courte joue avec le silence. Jetée au fond d'un sac, mon âme traîne le long d'une berge.<br /> Ma fronde sifflant son caillou, bourdonnement de l'univers passé au peigne fin pour l'inventaire des richesses et peines. Ma messe de croissants chauds imbroglio d'oraisons funèbres et de chants de la mémoire. Est-ce la mort en théâtre ou la peur de l'aube naissante?<br /> <br /> 8<br /> Des chants et du bruit nous parviennent du dehors par les persiennes juste tirées. Les cris entendus au loin proviennent des enfants lâchant des pétards, incendiant des feux d'artifice. Ma charnelle sous le faisceau des soleils légers tu clames ton office et célèbres des odes; où se déversent dans l'univers en vase clos des coupes de lait des verres d'eau.<br /> Je trouve la faconde et déclame des discours, aux poissons chats, aux crabes tambours, un irrémédiable vendredi de partage. Je donne et tu prends, resplendissante de ces gestes nerveux, le torse d'un éclat de lumière percé. S'esquisse Delacroix dans tes recoins propices aux secrets. Le pardon ganté de merveilles, jette sur les morts le drap blanc.<br /> Je remonte le fleuve aux commandes de navires à aubes lentement défile ce parfum des ruines incendiées. Sur la terrasse un lion danse sous la pluie, ton oeil revolver photographie la soif des hommes. Au rythme du staccato, des tambours branchés sur nos vies nos peaux se cherchent, et les verres de rhum bercent les corps ivres des captives de Guinée.<br /> <br /> 9<br /> Le front collé aux barreaux, je regarde sur ton ventre exsangue jouer les gosses dans la cour de l'école. Ma gémellité, dans la diaprure de nos gestes tu attises ma haine, fécondes ma misère. Folle féline tu te drapes d'insolence. Tendre est ta soie de chimère dans mes nuits blanches. Troublant mon âtre, tu déchires les rideaux de mon théâtre. Je déménage mes meubles pour habiter les recoins de mon antre. Tendresses désordonnées heurtées à tes portes closes, farouche aventure du quotidien perverti. J'en appelle à la rosée de l'enfance comme éclatent les pétales du jour. Tu portes en filigrane mon âme compromise, et signes sur les lacs gelés la permanence de mon désespoir.<br /> <br /> 10<br /> Tu voyages recouverte d'une percale unie à la croupe de mon cheval de mille lieux à l'encolure diaphane, ma pierre de lune enserrée dans sa gangue. Mon voyou d'entre deux heures, au sommeil puissant dormant dans le filet du hamac. Soleil de brume dans les mois d'été. Les mots ont trop de pudeur. Je veux sans parler te prendre regardant tes jarretelles tes bas bleus tes fesses rondes si douces à caresser à pétrir à pleines mains pour t'enfoncer sur moi. Est-elle facile la folie que tu embrases?<br /> <br /> 11<br /> Une rumeur monte du sol à Tolède crevasse sexe, isthme de peau. Je te vois tu sais; tu mens si bien fugueuse des rues en pente. J'enivre mes remords auxquels rien ne se greffe comme un livre ouvert dont coule l'encre des pages. Je chaloupe pour ne pas reconnaître ma déraison impalpable empreinte que ta main grave sur le Tage.<br /> Quand de Tolède se lèvent les remparts laisse-moi te crier ma peur de cet amour qui me renvoie l'image des enfants égarés. En haut de tes jambes de tendres incestes couvent. Lueurs ineffables qui laissent un fou pantelant en quête d'impasses où remonter sur ton ventre offert ta robe d'une main, et enfiler un doigt dans ton ventre qui crie son enfer.<br /> Je découvre la nostalgie de ton échancrure la perte des sens, une porte ouverte sur la brûlure de la peau vibrante, cette halte du soir. Ma chienne andalouse infante de plexiglas<br /> quand s'éteint ta lampe tu caracoles sur le dos des chevaux bleus du Népal. Ta crinière lourde coule sur tes reins agiles, muettes étreintes, dans l'eau de ton cou.<br /> <br /> 12<br /> En porte-à-faux s'ouvre le jour sur l'univers l'éternel moment de l'aube flotte sur la brume. Empale-toi contre mon ventre mon indigne fugueuse. Ma fleur indélicate si j'avais à parler, je dirais cet instant trop court où je t'ai découverte farouche. Tes jambes, en haut, y nichait une demeure d'amertume; je voulais m'y perdre. Ta peau bleue tachetée léopard, ton sexe d'albâtre aux désirs à combler. Ton regard chargé d'insolence et de promesses quand tu regardes là où il faut comme il faut.<br /> Prends dans tes mains, ta bouche, chacun de tes recoins, ma fureur tendue. Lâche violence provocante, de ta chair béante,<br /> blanche gazelle farouche, je t'ouvre pour m'enfouir dans ta trêve; armé de l'odeur souterraine qui nous envahit.<br /> <br /> <br /> 13<br /> J'aime sous moi te sentir gémir crier rauque ton bonheur. Nos muscles s'affrontent, combat sans victoire. Ma victime consentante je te tords, te broie, te porte sur mon totem. Ma force coule happée par ton creuset. Vecteur du monde, semence de nuit. Ton ambre ce parfum, douce ô douce ta peau.<br /> Amour, prends ma verge à la coupe de tes lèvres ce fruit à la saveur défendue. Sois de croupe, de chair ma pécheresse qu'obscure tu me délivres tes pardons. Laboure-moi de tes griffes. De moi n'aies pas pitié je te suis cruel. Sur la couche je m'agrippe à tes flancs. Fêlure de Vénus, tu écartes tes cuisses et ne me laisses pas le choix. Tu es devenue sexe en d'obscènes postures enivrées de tes dentelles.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> 14<br /> Je ne possède qu'une pâle copie de tous tes désirs inavoués, mon enclave de plaisir, mon péché prêt à consommer, ma sueur verticale, ma caille au ventre de bouge. Vieux fou sans avenir je radote, j'écris des opéras et essuie des tempêtes, qui apaisent les symphonies dans ma tête.<br /> Tes recoins de satin s'ouvrent sous la poussée puissante de la chair infirme. Je déclare à l'universel ton corps, et verse au registre tous ces refus. Viens que je t'offense. Rêche est ta langue difficile à prononcer ô mauresque. Echappe à ton destin et prie que mes doigts te reconnaissent.<br /> Nos mains unies en une prière païenne et cruelle demandent l'aumône des corps. Au goutte à goutte des mots qui empoisonnent, les cracheurs de feu mendient leur existence. Désir immédiat d'amour et de violence pour combler la soif de chair dans le carillon des cloches qui affûtent l'heure..<br /> <br /> <br /> 15<br /> Ensommeillé j'aime savoir et chercher d'une main le filet du muscle de la cuisse tiède et moite. Ca fait comme un trou dans la mémoire de ne pas savoir comment était la vie avant. Je vais dans le plaisir des draps défaits, je crois être fort mais enlacé par la déchirure, j'ai surtout peur. Nous est-il donné ce sentiment-là, pur, enserrant dans un étau simplement<br /> comme preuve de vie, sans autre contrepartie ?<br /> Sur la ligne ardente de ta bouche en lait d'amande, se dessine le contrepoint d'un vent léger, qui apaise de ses soupirs un air de tango monté de la mer. Revenu bredouille de cette langue sauvage. Je te consomme des lèvres. Pour calmer la soif, je lèche la pluie sur les feuilles dans les chemins creux de l'automne. Je devine au travers le ciel de lit la suite du film je m'arc-boute me tends me ploie à force de sueur. Sur la toile de fond du décor se défait notre corps à corps.<br /> <br /> 16<br /> <br /> J'aimerais que toutes choses soient transparentes sans recoin ni malaise, que je m'arroge le droit d'être idiot ou saint. Je me compromets à ton idéogramme sans commune mesure avec la raison. Tu disperses aux vents les papiers de ton cartable. Sordide, je me délecte, m'arrache le ventre retranché en des combats moribonds, ne sachant digérer les mauvaises liaisons.<br /> Tu restes un poisson prisonnier de ces fantômes qui meublent la cave, cet endroit sans pardon où s'entassent mes cauchemars de gosse. Je manque aux moindres braises est-il louable ce genre que j'entretiens ?<br /> <br /> <br /> 17<br /> Dans le lit doux le calme ne nous trahit. En ces instants protégés que ne souilleront le crapaud ni le corbeau te dire nos étés suspendus dans le coeur fragile des océans.<br /> Je n'ai pas cette volonté des maudits et ne connais le nom des oiseaux retenus prisonniers au creux des arbres. Ce regard nous fait plier d'incertitude car rien ne nous sera épargné, même l'habitude longues déchirures superposées.<br /> S'il n'y avait cette fente, ton sexe de femme où je puise je crois que j'aurais cessé. Dans ton sommeil tu bouges, tu cries, tu as peur ton front se plisse de rides; au coin de l'oeil des sourires, qui pardonnent pour le temps perdu.<br /> <br /> 18<br /> J'ai un petit grain d'elle, un morceau de folie dans mon chapeau claque. Ventriloque je dédicace mes rêves à l'emporte pièce. Oiseau de mauvais augure j'embrasse la terre de baisers de feu. Fanatique je confesse mon obsession sans repentir. Cette fente, cette crevasse, cette cicatrice jamais refermée m'attire et m'attriste.<br /> Dans le fragile ennui du ventre des rues j'apprends la haine. La nuit ne tient qu'à un fil avec lequel je recouds mon passé. Quand infidèle le regard brillant tu reviens d'une de ces nuits en échappée belle, face à toi l'infamie.<br /> L'émotion, ce cri cultivé est-il un tort à rejeter au rang de la dévotion ? Je m'enlace dans ces draps huileux, inavouables tendresses à serrer entre mes bras, mes cuisses, les heures s'écoulent lisses. Ta bouche demeure absente des festins où j'aime me donner. Te voilà étrangère et ne délivres que d'insipides réponses à l'exigence qui me harcèle.<br /> <br /> 19<br /> Amour dans quelle course as-tu passé ta nuit? Ma folie glissée dans l'onde de tes reins mes doigts par ta bouche portent les mots.<br /> Et ta bouche contre la mienne j'entends battre ton coeur. Une sourde pulsion m'entraîne. Donne-moi ces baisers qui ressemblent à une fièvre. Témoins inséparables de nos faiblesses nous luttons l'un contre l'autre. La joie est forte de tous ces témoignages sans illusions. Sans douleur que ferions-nous ?<br /> A genoux au bord de tes lèvres j'ai cessé de vouloir tout expliquer, Je n'aurai pas assez de temps pour comprendre. Il me faudra me contenter de cette faim l'apaisement est reporté à d'autres jours. J'ai puisé ma force au creux de ta peau si lisse qu'on dirait un café amer, princesse africaine. Il faut boire l'eau de la mer pour en goûter le sel. infante déchue portant en ton sein des trésors méditerranéens. Au change du jour la tendresse n'a pas cours.
S
Voilà des richesses intéressantes, où l'assemblage d'éléments pousse à un regard différent, vraiment un plaisir.<br /> merci
M
Je pensais que j'allais trouver un tblog en anglais...<br /> <br /> Alors...merci pour ton email et avant tout excuse-moi les fautes car je ne suis pas français et je ne parle pas français il ya longtemps.<br /> Je vais fouiller un peut ton blog.<br /> Je reviens, plus tard ou un autre jour.<br /> <br /> Et bien sur tu peut visiter le mien et demander une petite traduction...
NOTHING
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