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20 août 2006

Thierry Tillier with the hanches.


Thierry Tillier with the hanches.

Si j’écris : un ange passe !

Un ange passe et on entend

une mouche voler, vous m’suivez ?

vous êtes en pays de connaissance,

pas vrai ? Mais si j’écris :

une hanche passe et on entend

un manche vibre,

là vous vous mettez à douter

alors que je ne prétends nullement

que vous êtes en train de vous masturber

- ( encore que, si c’est le cas,

grand bien vous fasse ! ) –

mais quelque chose d’autre se passe

qui est de l’ordre de la poésie du coupé-collé

à la Tillier !

Le manche, à sa manière,

pouvant être l’idiot de la Famille

dont parle Flaubert

et ce qui le fait vibrer

un souvenir d’enfance

ou sous la table de guet – en attente ! –

T.T. découvre le coup de ciseau expert

- Aveuglant éclair ! –

d’une belle et féminine paire de jambes

de Mère ou voisines caquetantes

des longs et tristes dimanches

carolo-matantes !

Mais donc question d’éclair (cir) les pistes (sic)

note le Mômô Ludens

qui multiplie les signes photographiques

ou on le voit en Môme Hourra                                                                                                              entre deux automobiles à pédale,

un picador de rodéo

et un magicien d’Oz de Saint-Nicolas

- D’osage , quoi ! –

Mais bondage de bondage,

Mais c’est bien sûr, il suffisait d’y penser

comme disait le commissaire complètement bourré, (à la tv)

ça crève l’écran !

Non pas qu’il faille replonger

notre grand corps fatigué

dans la Fontaine de Jouvence éternelle

- qu’on fût rat des villes

ou       rat des champs, autrefois ! –

( on n’en est plus là ! )

mais d’oser, faire le pas,

sans trop affabuler

ni tout rembarrer

de ce qui se met à affluer !

On peut, en effet, imaginer

une poitrine  génétiquement modifiée

mais un clitoris décaféiné

( faudrait goûter )

Par contre le rat Devil

          et le rat Duchamp,

là, le niveau remonte nettement

plus haut que le niveau des pâquerettes !

Attention !            Pas trop haut

                            ce

                            pendant – ça pourrait faire tourner la tête ! –

                            Ni trop bas

                            sans risquer l’échelle aux bas

comme lorsqu’un porte-jarretelle

devient une gaine faciletert en flamand

( on repique du nez carrément

dans les querelles linguistiques

de notre chère Belgique

sous-régionaliste ! )

Bref ! On ne montre pas n’importe quoi

             à                               n’importe qui

             et on ne monte pas, non plus,

             avec la première Venue

             - de Milo ou d’ailleurs, du reste ! –

             qui vous dit chéri !

On choisit, ou du moins : on réfléchit

On ne dit pas : Dim 'oi qui tu hanches

à n’importe quelle jeune oie blanche

comme on le demande

à la vieille Fesse du Logis !

Si Coca-Collage sponsorise n’importe quel collage,

Coxal-Collant, lui est plus exigeant

Pour la colle, aussi !

On préférera, s’il le faut,

l’ancestrale glu – plus lente

à prendre qu’un oiseau ! –

mais extraite du trio

gli glo glu cher à Michaux

au glutamate de pétasse

comme exhausteur des goûts

les plus porno-fadasses !

cut up et cul hot,

si ça vous botte

mais convaincus

qu’une petite culotte qui suggère

est souvent plus efficace

qu’un vagin qu’on démultiplie grand ouvert !

L’a-t-on bien fait entendre ?

Thierry Tillier est un poète d’aujourd’hui

à envolée lyrique en lycra

( c’est l’un des tissus de sa modernité )

il porte un porte-jarretailes

- écrivons le comme ça ! -

entre les scarabées de Jan Fabre

et les lépidoptères de Dracula,

il dit je t’aime aux femmes nues de son choix,

on n’a rien dit de mieux depuis Apollinaire,

                 n’est-ce pas ?

( Mazy – 14/15 décembre 02

Jean-Pierre  Verheggen

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